Bucarest

Nous avons quitter la Serbie a regret sur une note de fraicheur et d'espoir de la part de la jeunesse.
Notre dernier jour, fut un vrai régal, nous avons rencontrer de jeunes enfants qui nous ont montré leur école, leur gymnase et leurs classes.



Nous avons meme perturbé un cours et malgré la barriere de la langue le contact est passé et la maitresse nous à gratifier de magnifiques photos sur le folklore local appris et dansé par les enfants.
Ici ils sont en costumes traditionnel et nous ont regalé d'un spectacle plein de vie.



Le parcours dans des gorges grandioses sur près de 80 Km nous a conquit.




La suite est tres différente et contrastée, Dès le passage de la frontière Roumaine, nous cohabitons avec des hordes fumantes et crachantes de camions ou la loi du plus fort regne.
Les 20 Kms qui nous séparent de notre hebergement sont accomplis avec beaucoup de prudence et de peur.
Les animaux et les chiens en particulier paient un lourd tribu sur la route, on les compte par dizaines, morts dans les fossés. L'odeur est insoutenable.
Les deux étapes suivantes sur une grande route nationale nous plongent définitivement dans un autre monde.
La pauvreté est omniprésente et les plaines immenses à mourrir d'ennui. Les Détritus jonchent le sol et les bords de route.


Nous redécouvrons aussi la France des années 1950-1960 ou le travail se faisait à la main et ou les vaches et le cheval etaient les meilleurs amis de l'homme des campagnes.





Nous traversons aussi des villages ROM ou le style "rocco et m'as tu vu" en mets plein les yeux.
Dans ces villages, des palais de plusieurs etages cotoient les maisons traditionnelles pauvres.
Comment cela est-il possible? d'ou vient l'argent? ....



Hier soir, nous avons fait notre premier bivouac.
Par chance, le maire de la ville nous a preté le gymnase. Pas de tentes à monter et la chance nous a sourit car il y a eu de gros orages durant la nuit qui nous auraient innondés à coup sûr.
L'aventure commence veritablement.


Aujourd'hui, nous sommes arrivés à Bucarest, la capitale, le "petit Paris". Notre hotel se situe près de l'aeroport, bien trop loin du centre ville pour pouvoir nous y deplacer facilement.
Une visite est prévue demain matin en bus.

Dans ces conditions, la solidarité du groupe joue peinement son role et chacun trouve sa place et dévoile un peu plus sa vraie personnalité.

Je prends beaucoup de photos en evitant toutefois de m'attarder sur la pauvreté.
Chaque fois que possible, je prends quelques clichés pour l''école de Vernajoul sur le thème de l'alimentation.
Il est vrai que jusqu'a ce jour la cuisine n'est pas très differente de la notre bien que le choux, les charcuteries et la volaille panée reviennent chaque jour ou presque.


Un mot sur moi : J'apprécie pleinement le voyage, chaque jour je découvre d'un oeil nouveau le monde et les individus qui le compose. Mon groupe "les Bleus" est solidaire et partage chaque instant de manière collégiale, bien sûr nous pouvons encore progresser. La santé est très bonne et je n'epprouve pas de lassitude particulière. Le vélo est devenu mon quotidien et chaque matin j'y retourne sans appréhension. Je ménage ma monture et moi même car le voyage est encore long et le plus dur reste à faire. Hier j'ai enregistré ma première crevaison après 3000 Kms.
Coté vestimentaire, j'ai pris trop de vetements et je vais en renvoyer la moitié pour soulager mon sac.
Le moral est très bon, je tiens un carnet de bord avec le résumé du jour et les anecdoctes de voyages ou autres.
Aujourd'hui, j'ai pris mon premier coup de soleil sur les avant bras.